🥾 Étape 6 sur 13 | ⬅️ Étapes précédentes — Étapes suivantes ➡️
Sensation physique : Souplesse et jambes solides (☀️ – 🎈).
Climat intérieur : Joie paisible, gratitude profonde (☀️).
Rencontres :
Monde, Josiane, Laurence et les autres, accueil à Briare.
Un jeune préado en trottinette qui lit mon QR code et m'encourage.
Une femme âgée marchant au bord de la Loire, évoquant la beauté du fleuve et les oiseaux bleus.
Objets récoltés : Un élastique trouvé à Briare ; particules fines captées sur le bâton.
Inattendu : La Loire calme et vaste, l'échange suspendu au fil de l'eau, la résonance invisible du chemin.
Idée-force : Chaque rencontre, infime ou éclatante, est un seuil ouvert par la marche.
Résonance intérieure : "Je remercie l'existant du don."
Écho de la veille : Le fil de la bienveillance continue de tresser la marche.
26 avril 2025. Départ d’Adon à 6h52. Temps doux, ciel ouvert. La marche longe le canal, glisse vers la Loire. La lumière plie l’eau, la terre pulse sous les semelles. À 14h, devant l’église de Briare, Monde, Josiane, Laurence et les autres. Thé, café, paroles tenues : création, ruptures, libertés ébréchées. L’accueil est simple, vibrant, tissé d’une bienveillance claire. Reprise du chemin. Un jeune scanne le QR code, souffle un encouragement. Un fil d’alliance, sans discours. Plus loin, un couple en retrait. La femme évoque des oiseaux bleus et la joie simple d’avancer. Un élastique trouvé, un souffle d’invisible ramassé, la poussière colle au pas. À Bonny-sur-Loire, après 30 kilomètres, le chemin n’a rien promis. Il a seulement tendu ses fils.
RD
« Je marche dans l'invisible du don. »
26 avril 2025, 16h23, Briare. La marche glisse le long du canal, sous la lumière d'après-midi. Une croix plantée au bord de l'eau : repère de pierre dans l'onde mobile. Les coordonnées GPS et la boussole captent la géographie sensible du passage. Entre ciel, fer et verdure, le chemin inscrit sa vibration silencieuse.
26 avril 2025, matin, Adon. Départ à l’aube. Le bâton, tendu dans la lumière neuve, capte les premiers souffles du jour. Pollen, poussières, traces invisibles collectées sur la route. Chaque particule ramassée devient mémoire tactile du chemin.
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